Résumé :En son état actuel, attesté par plusieurs études d'instances officielles, la psychiatrie est bien loin d'offrir partout des prises en charge dignes de ce nom. Devant des abus avérés, une telle dégradation des soins et surtout une toute-puissance arbitraire sur les "psychiatrisés", l'auteur dénonce le faux-contrat que sous-entend le "consentement aux soins" recherché par les soignants.
Résumé :Dès qu'un patient est en situation de ne plus être totalement libre d'accepter ou de refuser un soin, le soignant est confronté à un dilemme. Pour une prise en charge respectueuse du patient, il doit revendiquer et mettre en oeuvre des garanties qui s'appuient sur quatre principes : le respect de l'autonomie, la non-malfaisance, la bienfaisance et la justice.
Pendant des siècles, la médecine, appuyée sur le principe de la bienfaisance, n'a pas recherché la "consentement du patient". Cette notion est apparue avec l'avènement d'une société plus favorable aux libertés individuelles, puis avec la démocratisation du savoir médical qui a placé la personne au coeur des décisions médicales la concernant. Désormais, dans la plupart des cas, une alliance thérapeutique est recherchée par les médecins. Cependant, lorsque le patient est en situation de vulnérabilité ou de perte d'autonomie, les médecins peuvent être amenés à le soigner sans son adhésion. L'auteur présente ces évolutions sociales et montre comment une démarche éthique peut aider à mettre en place des garanties de protection du malade.
Résumé :Même si elle est controversée, la loi du 5 juillet 2011 sur les personnes faisant l'objet de soins psychiatriques nous donne l'occasion de questionner le concept de consentement dans ses rapports avec la médecine, l'histoire, l'éthique appliquée et la philosophie. Reste que s'il est possible d'être l'"objet de soins" techniques, il est plus difficile d'être l'objet de soins qui engendrent le psychisme. Dès lors, comment décrypter ces situations complexes ? Comment se positionner ?
Sommaire
-Entre consentement et refus de soins : éclairage technique (pp. 20-24)
-Soins sans consentement : trois mots, trois problèmes (pp. 25-30)
-Consentement : un petit détour par l'histoire (pp. 32-37)
-Insight et capacité à consentir aux soins (pp. 38-43)
-On ne soigne qu'un sujet (pp. 44-48)
-L'ambivalence aux soins (pp. 50-55)
-Mais de quel deni parle-t-on ? (pp. 56-61)
-Consentir au dialogue (pp. 62-66)
-Consentir aux soins ? Un marché de dupes ! (pp. 68-73)
-En savoir plus. Adocpsy (pp. 74-75)
Résumé :Agé de 19 ans, Quentin est diagnostiqué souffrant de troubles schizophréniques. Banalisant ses symptômes et niant sa maladie, il est amené progressivement à en prendre conscience grâce à des entretiens motivationnels. L'auteur présente le déroulé des entretiens et montre comment des questions ouvertes, des valorisations, des reformulations et des résumés parviennent à faire collaborer le patient à sa prise en charge.
Résumé :Ce travail traite de l’accompagnement infirmier des parents d’adolescents hospitalisés en pôle infanto-juvénile.
J’ai choisi ce sujet à la suite d’un stage en deuxième année de ma formation dans ce type de service. Cette expérience m’a permis de comprendre l’importance d’inclure les parents au projet de soins du patient. Il est très difficile de prendre en charge un adolescent sans prendre en considération les sentiments des parents.
Afin de comprendre les enjeux de cet aspect, j’ai choisi tout d’abord de développé des concepts comme la famille, les parents, l’adolescence et l’infirmier en pôle infanto-juvénile.
Pour conforter cet apport théorique, j’ai interviewé quatre infirmières travaillant auprès d’adolescents en service psychiatrique. Les résultats de ces enquêtes ont démontré l’importance qu’elles attachent au travail avec les parents. En est ressorti une limite, celle du manque de moyens financier, induisant un manque de personnel et de formations.
L’élaboration de ce mémoire m’a apporté des connaissances supplémentaires sur les soins aux enfants et adolescents, que j’ai pu transposer dans les stages de ma troisième année.
En conclusion, ce travail est le fruit d’une réflexion sur la relation soignants/parents transposable dans tout type de service. Les parents sont une source d’information, ils ont un savoir-faire avec leur enfant qu’un soignant ne peut remplacer.
- Appréhender le temps p.27
- Le temps psychologique, définition et enjeux p. 28
- La question du temps dans la rencontre transculturelle p. 32
- Temps, pédagogie et formation en soins infirmiers p. 34
- L'éducation thérapeutique, le temps d'un autre prendre soin p. 37
- L'annonce du diagnostic de cancer, temps du choc et de l'urgence p. 40
- La transplantation hépatique, une expérience temporelle spécifique p. 42
- L'accompagnement de la temporalité du patient cérébrolésé p. 45
- La perception du temps en unité de soins palliatifs p. 48
- Le temps des bénévoles et des patients en soins palliatifs p. 51
- Le temps dans le soin à domicile p. 53
- Impact des nouvelles technologies sur le temps de soins à domicile p. 55
- Elements de bibliographie p. 56
- Testez vos connaissances p.57
Résumé :L'éducation thérapeutique - processus continu de soins et de prise en charge du patient - se développe du fait d'enjeux épidémiologiques, sociologiques et économiques indéniables, même en psychiatrie. Cette activité est de plus en plus encadrée par la réglementation tant au niveau de la structuration des programmes que des compétences à mobiliser. L'étude présentée ici explicite l'importance de l'alliance thérapeutique soignants/familles dans la mise en oeuvre d'une telle démarche et propose des indicateurs pour mesurer l'impact des programmes.
Résumé :La prise en charge actuelle des personnes en difficulté avec leur consommation d'alcool ne se réduit pas à l'abstinence obligée.
Elle bénéficie des progrès de l'addictologie et des recherches en soins menées autour du concept de consommation contrôlée.
Dans le cadre d'une alliance thérapeutique, les équipes pluridisciplinaires proposent des traitements médicamenteux et une prise en charge psychosociale individualisée et diversifiée.
Résumé :En addictologie, les soignants utilisent diverses techniques de relation d'aide et d'accompagnement psychologique pour aider les patients à prendre conscience d'un mésusage de l'alcool et encourager un changement de comportement.
L'entretien motivationnel en fait partie. Il cherche à susciter l'alliance thérapeutique et à rendre le patient acteur de son projet de soins.