Résumé :"La sortie du patient d'un établissement de santé est une étape clé du processus de soins. Cette phase de prise en charge constitue un acte de soins à part entière qui nécessite une prépéaration bien en amont du jour même de la sortie."
Dans une période de recherche d'efficience, il est devenu incontournable d'optimiser l'occupation des lits dans les établissements de santé, tout en granatissant au patient la qualité et la sécurité des soins auxquels il peut prétendre.
Résumé :Les établissements de soins, qui sont des lieux ouverts, se trouvent régulièrement confrontés àdes sorties contre avis médical ou à des fugues.
La responasabilité est-elle engagée ? Pas nécessairement mais ça peut arriver.
Résumé :Dès qu'un patient est en situation de ne plus être totalement libre d'accepter ou de refuser un soin, le soignant est confronté à un dilemme. Pour une prise en charge respectueuse du patient, il doit revendiquer et mettre en oeuvre des garanties qui s'appuient sur quatre principes : le respect de l'autonomie, la non-malfaisance, la bienfaisance et la justice.
Pendant des siècles, la médecine, appuyée sur le principe de la bienfaisance, n'a pas recherché la "consentement du patient". Cette notion est apparue avec l'avènement d'une société plus favorable aux libertés individuelles, puis avec la démocratisation du savoir médical qui a placé la personne au coeur des décisions médicales la concernant. Désormais, dans la plupart des cas, une alliance thérapeutique est recherchée par les médecins. Cependant, lorsque le patient est en situation de vulnérabilité ou de perte d'autonomie, les médecins peuvent être amenés à le soigner sans son adhésion. L'auteur présente ces évolutions sociales et montre comment une démarche éthique peut aider à mettre en place des garanties de protection du malade.
Résumé :La loi du 5 juillet 2011, dont le mérite est de dissocier la notion de soins de celle d'hospitalisation et d'introduire parmi les procédures une audience par le juge des libertés et de la détention au 15e jour, est très controversée. Les auteurs, psychiatres, exposent trois aspects cliniques que cette nouvelle loi exige d'approfondir si l'on veut en comprendre les enjeux. Le premier aspect est celui que d'une "clinique du discernement" appuyée sur les capacités du sujet. Le deuxième aspect constitue une éthique du consentement : elle porte sur la responsabilité du sujet et la façon dont l'identité se construit toujours dans la tension entre capacité et responsabilité. Le troisième aspect est d'inspiration plus philosophique : il interroge la question de la liberté. La notion de consentement éclairé qui prévaut en médecine relève d'une conception mythique de la liberté, conception qui fait d'elle un absolu. La pratique clinique nous montre tout au contraire une liberté toujours relative, située, pensée à partir des capacités réelles d'autonomie de la personne et depuis la quotidienneté de la vie.
Résumé :Les séjours thérapeutiques apportent aux enfants hospitalisés une respiration dans le quotidien des traitements et une expérience qui pourra leur permettre de meiux vivre avec ou après leur maladie.
Ils permettent aux soignants d'installer avec eux une nouvelle relation, plus libre.
Résumé :La loi du 5 juillet 2011 opère une réforme majeure des modalités de prise en charge sans consentement des patients atteints de troubles psychiques. Elle tente de répondre aux faiblesses constatées du précédent cadre juridique et tire les conséquences de la censure par le Conseil Constitutionnel de certaines mesures privatives de liberté. La réforme n'est donc pas sans conséquence sur l'exercice professionnel du cadre de santé, notamment avec la possibilité de sièger au sein d'un nouveau collège, ainsi que sur la gestion des effectifs dans le cas de sorties des ces ptients
Résumé :Pendant plus de quinze ans, l'évolution du cadre législatif et réglementaire, l'augmentation du nombre de personnes incarcérées, la demande de soins psychiatriques croissante ont induit une transformation de l'offre de soins en psychiatrie. On observe notamment une demande de plus en plus forte de prises en charge sous forme d'ateliers thérapeutiques ou de groupes. Cela implique une diversification et une gradation de l'offre, laquelle doit se mettre en place progressivement et nécessite des évolutions des équipes en termes de compétences et des locaux dédiés à cette activité.
Résumé :Le patient en état d'immunodépression a besoin d'éviter tout contact avec les agents infectieux. C'est pourquoi, lors de son hospitalisation, une partie de son traitement nécessite de l'isoler dans un environnement le plus contrôlé possible. Une telle mesure comporte de nombreux gestes contraignants mais indispensables.
Résumé :Les soins psychiatriques étaient jusqu'alors souvent synonymes d'hospitalisation. Une réforme de la loi, en vigueur depuis cet été, impose la mise en place d'un protocole strict qui conduit le patient soit à une hospitalisation complète soit à un programme de soins modulables, à domicile par exemple. La confrontation des expertises et des avis médicaux, ainsi que l'intervention du juge des libertés et de la détention permettent au patient de voir ses droits respectés.