Résumé :Bien plus qu'un néologisme ou un concept apparu dans les années 1990, la bien-traitance se traduit aujourd'hui par une attitude juste adoptée au quotidien dans la pratique soignante.
Cette attitude respectueuse à l'égard d'autrui, dépendante de la subjectivité et du vécu de chacun, constitue une démarche humaniste.
Elle nécessite une formation continue des soignants.
Résumé :Vieille de deux millénaires et demi, la figure du sage Conficius fascine toujours. rejetée ou adulée au cours des siècles, cette pensée morale et humaniste est intimement liée à l'histoire intellectuelle mais aussi politique de la Chine.
Résumé :L'éducation thérapeutique du patient impose un changement de paradigme dans la relation soignant-soigné. Il s'agit d'un véritable courant humaniste dont les valeurs sont reprises dans le nouveau programme d'études d'infirmières. Plusieures unités d'enseignement participent au développement de la compétence 5 "Initier et mettre en oeuvre des soins éducatifs et préventifs". Ce nouvel apport dans la formation induit une véritable évolution culturelle dans l'exercice de la profession.
Résumé :Durant un stage, confrontée à une difficulté de prise en charge d’une patiente atteinte de la maladie d’Alzheimer, je me suis interrogée sur la pratique soignante et le comportement du patient : «L’humanitude» a-t-elle un impact sur le «prendre soin» infirmier face au patient atteint de la maladie d’Alzheimer de stade 3 ? Après enquête auprès d’infirmières formées à «l’humanitude» en EHPAD via un entretien semi-directif, et d’après mes recherches théoriques, le constat est le même : Un manque de savoir théorique et pratique ainsi qu’une faible expérience de la gériatrie engendrerait un «prendre soin» du patient mal adapté. Quel moyen permettrait l’instauration d’une relation soignant-soigné propice à une individualisation du soin et à l’acceptation de celui-ci ?
Une réponse se trouve sans doute derrière le concept de «l’humanitude» ce qu’acquiescent les infirmières interrogées : l’application de «l’humanitude» transmise lors de formations a permis d’instaurer une nouvelle culture de soin. Ce concept définit l’ensemble de particularités qui fait qu’une personne se sente humaine parmi les humains mais également reconnue comme telle parmi les humains.
Cette pratique de soins basée sur le toucher, le regard, la parole, la verticalisation du patient favoriserait la communication, la relation soignant-soigné et ainsi un prendre soin adapté. Une question subsiste : «L’humanitude» peut-elle s’adapter à d’autres pathologies ?
Egalement disponible sur Dokeos pour les étudiants Soins infirmiers.
Résumé :Tout individu se construit à travers autrui dans une société où il se soumet aux normes, aux règles et au principes de respect et de dignité des individus. Le lien social est un but en soi sans lequel l'existence de l'individu perd de son sens. La vie sociale d'une personne est faite d'échanges par le biais de regards, de signes et de paroles. Les professionnels doivent prendre soin de la qualité de l'échange. Il interviennent dès lors que le lien social est fragilisé ou risque de le devenir. Ce dossier est illustré de plusieurs expériences issues du domicile ou des établissements pour démontrer l'importance de maintenir ou renforcer le lien social, redonner le goût d'une nouvelle vie sociale auprès des personnes âgées.
Les articles : redonner le goût d'une nouvelle vie sociale - D'une génération à l'autre, les menaces de délitement du lien social - Le soin relationnel en gériatrie - Des Bistrots mémoire pour maintenir le lien social des malades Alzheimer et de leurs aidants - Le maintien du lien social des personnes âgées hospitalisées - Altération des relations sociales à domicile et inappétence - La Bretonne et sa douzaine d'huitres - Promouvoir la dignité et le respect de la personne âgée en institution - Voyages et activités culturelles en institution pour personnes âgées - Quand animation, décoration et lien social vont de pair - Eléments de bibliographie.
Résumé :Pour accompagner la personne handicapée, il faut apprendre à la connaître. Aider les étudiants à changer leur regard, à considérer non la performance mais les qualités inhérentes à l'être humain, tel est le devoir premier des enseignants. Le soin doit s'appuyer sur cette compréhension éthique de l'humain dont la seule dignité réside dans son humanité.