Assassinat d'Henri IV, troubles mentaux et responsabilité pénale
Novembre - Décembre 2010 SOINS PSYCHIATRIE 271 39-42 Afficher / Masquer
UNITE POUR MALADE DIFFICILE - UMD ; HOSPITALISATION SOUS CONTRAINTE ; PSYCHIATRIE ; PSYCHOSE ; PSYCHIATRIE ; PARANOIA ; RESPONSABILITE CIVILE ; RESPONSABILITE PENALE ; SCHIZOPHRENIE Résumé :Le 14 mai 1610, François Ravaillac, délirant mystique, assassine le roi Henri IV. Sous l'Ancien Régime, le régicide est considéré comme un parricide suprême et fait l'objet d'un châtiment d';exception même si son auteur présente d'importants signes de folie.
Qu'en serait-il aujourd'hui ? L'étude de cet épisode historique notoire permet une réflexion sur la façon de concevoir et de traiter depuis quatre siècles la dangerosité liée aux troubles mentaux.
RESPONSABILITE PENALE ; VIOLENCE ; SCHIZOPHRENIE ; DEFICIENCE MENTALE ; CRIMINALITE ; EVALUATION ; DELIRE ; DROIT PENAL Résumé :But : Décrire les troubles présentés par les auteurs d’infractions présentant une abolition ou une altération du discernement et du contrôle des actes, répertorier les actes commis, évaluer la fréquence de ces atteintes du discernement.
Méthode : Étude descriptive rétrospective à partir d’un échantillon tiré d’une expérience personnelle et portant sur 1001 auteurs d’infraction dont 180 étaient atteints d’un trouble ayant altéré ou aboli le discernement et le contrôle des actes.
Résultats : On note que 6,7 % des sujets de l’échantillon présentent une abolition du discernement et 11,3 % présentent une altération. Sujets au discernement altéré et sujets au discernement aboli présentent des profils cliniques sensiblement différents. Pathologies schizophréniques (45 % des cas d’abolition ou d’altération), puis délires chroniques en cas d’abolition (13 %) et déficiences intellectuelles en cas d’altération (27 %) en constituent les principales causes. Troubles de l’humeur, pathologies cérébrales organiques et pathologies rares complètent la liste. Si les sujets au discernement altéré et les sujets au discernement aboli diffèrent peu en termes d’infractions commises, certains délits (incendie volontaire, violences sur ascendant, menaces de mort et dégradations graves) sont sur-représentés dans le groupe des sujets au discernement altéré ou aboli par rapport au groupe témoin, alors que les infractions sexuelles et vols avec arme y sont sous-représentés.
Conclusions : De multiples pathologies mentales peuvent donner lieu à une abolition ou une altération du discernement et du contrôle des actes, avec au premier rang, les psychoses schizophréniques. Abolition et altération diffèrent sensiblement en termes de fréquence d’application (rapport altération/abolition de 1,7), d’infractions commises et de fréquence des pathologies sous-jacentes. La plupart des faits commis au cours d’états mentaux pathologiques n’étaient pas visés par des textes spécifiques. De nombreux malades peuvent ainsi échapper à l’expertise psychiatrique, pouvant rendre compte, entre autres causes, de la sur-morbidité psychiatrique en milieu carcéral. Des actions d’amélioration sont proposées.
Résumé auteur-éditeur
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Condamnation pénale d'un chirurgien pour défaut de surveillance
décembre 2012 DROIT DEONTOLOGIE ET SOIN vol. 12, n°4491-496 Afficher / Masquer
DROIT ; DEONTOLOGIE ; COMPLICATION ; CHIRURGIE ; CHIRURGIEN ; RESPONSABILITE CIVILE ; RESPONSABILITE PENALE Résumé :Le chirurgien qui néglige les signes de complication pendant la période post-chirurgicale et qui ne confie à un autre chirurgien de prendre les décisions nécessaires engage sa responsabilité pénale dans le cadre de la faute directe, définie par l’alinéa 3 de l’article121-3 du Code pénal.
Condamnation pénale d'un médecin réanimateur pour faute caractérisée
Mars 2014 DROIT DEONTOLOGIE ET SOIN vol 14 n°180-86 Afficher / Masquer
JUSTICE ; RESPONSABILITE PENALE ; FAUTE PROFESSIONNELLE ; RESPONSABILITE ; HOMICIDE Résumé :Un médecin-réanimateur a été condamné pour homicide involontaire (Cour de cassation, le 26 novembre 2013 n°12-86586), ce qui suppose la preuve d'une faute caractérisée, de la consicence du danger, et d'un lieu de causalité certain avec le décès. L'affaire n'avait rien d'évident car on se situait sur le terrain du diagnostic et de la prise en charge d'un accident grave, cadre pouvant amener à reconnaitre la perte de chances, à l'origine, le tribunal avait d'ailleurs prononcé un jugement de relaxe.
avril 2010 REVUE DE L'INFIRMIERE 159 29-31 Afficher / Masquer
PRESCRIPTION ; CONTENTION ; RESPONSABILITE CIVILE ; RESPONSABILITE PENALE ; SECURITE ; RISQUE ; DROIT PENAL ; SURVEILLANCE ; INFIRMIERE Voir aussi le site Résumé :La contention des personnes âgées ou agitées est un acte de soin régulièrement réalisé qui peut s'avérer nécessaire pour assurer la sécurité des patients. Pourtant, cet acte n'est pas anodin. Il comporte des risques et doit être réfléchi avant d'être mis en place. A défaut, en cas de dommage, la mise en place d'une contention pourra être considérée comme abusive et entraîner la responsabilité de l'équipe soignante.