Croix-Rouge française - Institut Saint-Martin,2014 33 p. Afficher / Masquer
DOMICILE ; PSYCHOSE ; DELIRE ; INFIRMIERE ; POSTURE ; PRISE EN CHARGE Résumé :Lors d’un stage, je me suis rendue pour la première fois chez un patient en phase de délire atteint de psychose chronique. C’est à partir de mon vécu dans cette situation que j’ai décidé d’approfondir le sujet. La problématique posée est la suivante : Quel positionnement infirmier adopter face à un patient psychotique chronique délirant, dans le cadre d’une prise en charge à domicile ?
J’ai fait des recherches théoriques pour conforter et affiner mon questionnement. Les apports bibliographiques ont permis de définir les concepts de ma question. J’ai ensuite mis en place une méthodologie pour l’enquête. L’outil est un entretien semi-directif, composé de questions ouvertes et fermées, pour permettre un échange le plus riche possible. La population interrogée recouvre tous les professionnels de santé concernés par la question. Ainsi, j’ai rencontré un psychiatre, une infirmière de centre de santé général, une exerçant en Centre Médico-Psychologique et deux infirmières libérales.
En résulte toute la complexité des pathologies psychotiques, la peur et l’impuissance parfois ressenties, les difficultés à trouver le juste positionnement et la nécessité de pouvoir s’appuyer sur des éléments, personnes ressources, et expériences pour avancer. On peut ainsi se questionner sur comment améliorer les connaissances et les éléments ressources à disposition des professionnels dans ces situations.
Egalement disponible sur Dokeos pour les étudiants Soins infirmiers.
Approche singulière du (des) délire(s), un accompagnement au long cours
Janvier - Février 2011 SOINS PSYCHIATRIE 272 23-25 Afficher / Masquer
ACCOMPAGNEMENT ; PSYCHIATRIE ; PSYCHOSE ; DELIRE ; HOSPITALISATION ; CAS CLINIQUE ; TEMPS Résumé :Délires de persécution, délire mégalomaniaque, imaginatif ou interprétatif sont autant de situations cliniques que présentent les patients.
Si la situation engagée sur un mode singulier s'avère essentielle au bon déroulement de la prise en charge, il ne faut pas oublier que le temps est un facteur incontournable dans l'accompagnement du patient délirant.
RESPONSABILITE PENALE ; VIOLENCE ; SCHIZOPHRENIE ; DEFICIENCE MENTALE ; CRIMINALITE ; EVALUATION ; DELIRE ; DROIT PENAL Résumé :But : Décrire les troubles présentés par les auteurs d’infractions présentant une abolition ou une altération du discernement et du contrôle des actes, répertorier les actes commis, évaluer la fréquence de ces atteintes du discernement.
Méthode : Étude descriptive rétrospective à partir d’un échantillon tiré d’une expérience personnelle et portant sur 1001 auteurs d’infraction dont 180 étaient atteints d’un trouble ayant altéré ou aboli le discernement et le contrôle des actes.
Résultats : On note que 6,7 % des sujets de l’échantillon présentent une abolition du discernement et 11,3 % présentent une altération. Sujets au discernement altéré et sujets au discernement aboli présentent des profils cliniques sensiblement différents. Pathologies schizophréniques (45 % des cas d’abolition ou d’altération), puis délires chroniques en cas d’abolition (13 %) et déficiences intellectuelles en cas d’altération (27 %) en constituent les principales causes. Troubles de l’humeur, pathologies cérébrales organiques et pathologies rares complètent la liste. Si les sujets au discernement altéré et les sujets au discernement aboli diffèrent peu en termes d’infractions commises, certains délits (incendie volontaire, violences sur ascendant, menaces de mort et dégradations graves) sont sur-représentés dans le groupe des sujets au discernement altéré ou aboli par rapport au groupe témoin, alors que les infractions sexuelles et vols avec arme y sont sous-représentés.
Conclusions : De multiples pathologies mentales peuvent donner lieu à une abolition ou une altération du discernement et du contrôle des actes, avec au premier rang, les psychoses schizophréniques. Abolition et altération diffèrent sensiblement en termes de fréquence d’application (rapport altération/abolition de 1,7), d’infractions commises et de fréquence des pathologies sous-jacentes. La plupart des faits commis au cours d’états mentaux pathologiques n’étaient pas visés par des textes spécifiques. De nombreux malades peuvent ainsi échapper à l’expertise psychiatrique, pouvant rendre compte, entre autres causes, de la sur-morbidité psychiatrique en milieu carcéral. Des actions d’amélioration sont proposées.
Résumé auteur-éditeur
Pour consulter l'article, demander aux documentalistes.
- Parler du délire, quel délire ? Page 10-14
- Le délire, une expérience énigmatique initiée par l'avènement des phénomènes élémentaires Page 15-19
- Imaginaire radical et abord poétique du délire Page 20-24
- Pour une réhabilitation de la faculté délirante Page 25-28
- Les demoiselles de Rochefort, ou une illustration clinique de folie à deux Page 29-33
- Chroniques de pédopsychiatrie, brèves de psy Page 34-37
décembre 2020 SANTE MENTALE n°253p.48-53 Afficher / Masquer
THERAPIE COMPORTEMENTALE ET COGNITIVE - TCC ; DELIRE ; PSYCHOPATHOLOGIE Résumé :Les idées délirantes peuvent être conçues comme un symptôme non-spécifique ou comme ayant un lien avec les entités diagnostiques et se situent à mi-chemin entre les deux positions. Il serait utile toutefois de développer de nouvelles définitions plus proches de la réalité clinique. Dans la pratique des soins, les idées délirantes constituent un problème quand elles conduisent à des conséquences fonctionnelles ou à de la souffrance pour les patients. Les résultats des recherches montrent que l'entraînement métacognitif ou les thérapies cognitives et comportementales des psychoses sont des interventions non pharmacologiques précieuses pour réduire les idées délirantes en milieu clinique pour les patients atteints de schizophrénie ou de troubles délirants.
avril 2021 SANTE MENTALE n°257p.48-52 Afficher / Masquer
ADAPTATION ; SANTE MENTALE ; DELIRE ; DESIR ; FANTASME ; ALTERITE ; NEVROSE ; PSYCHOSE Résumé :On entend souvent les soignants évoquer la capacité du patient à être « adapté », dans le groupe, dans sa vie quotidienne, avec ses
proches… Dans la perspective psychanalytique, être adapté, avoir un comportement adapté, c’est répondre ce que l’Autre nous demande, donner ce qu’on attend de nous. Le désir, par rapport à la demande, est plutôt asocial, il contredit la demande de l’Autre, et résiste au bien commun. [résumé auteur-éditeur]
décembre 2019 SANTE MENTALE n°243p.60-65 Afficher / Masquer
PARANOIA ; HARCELEMENT MORAL ; DELIRE Résumé :Pourquoi le paranoïaque est-il par nature harceleur ? Pourquoi le harcèlement est-il d'essence paranoïaque ? Cet article tente de répondre à ces deux questions. Explorant les spécificités du harcèlement (intention de nuire, durée et répétition, mise sous terreur et assujettissement mortifère), l'auteur argumente que seule la paranoïa présente toutes les conditions nosographiques pour être le "cerveau" du harcèlement. Néanmoins, elle rappelle que le harcèlement est un phénomène collectif, qui implique d'autres profils pathologiques comme le pervers et le psychopathe. Pour la santé mentale de ceux qui y sont exposés, les dangers sont majeurs, car la paranoïa enclenche fréquemment chez celui qui la subit des mécanismes de défense délirants particulièrement destructeurs.
décembre 2019 SANTE MENTALE n°243p.22-27 Afficher / Masquer
PARANOIA ; DELIRE Résumé :La paranoïa constitue un défi pour les équipes soignantes en psychiatrie, à la fois sur le plan diagnostic, thérapeutique et médico-légal. En effet, si le terme de paranoïa recouvre des entités cliniques variables qui ont évolué au cours de l'histoire, jusqu'à disparaître en tant que tel des classifications internationales, il n'en demeure pas moins que les acteurs du soin en psychiatrie sont régulièrement confrontés à cette clinique singulière, avec les difficultés diagnostiques et thérapeutiques qu'elle comporte. Dans cet article sont présentées les formes cliniques traditionnelles des délires paranoïaques décrites dans la nosographie française, le trouble délirant tel que retrouvé dans le DSM-5 et les diagnostics différentiels de la paranoïa, en particulier la personnalité paranoïaque, le délire de persécution du schizophrène, la perversion et la psyhopathie. Sont également évoquées l'épidémiologie du trouble et les données récentes concernant les traits de fonctionnement communs à ces patients, comme autant de dimensions sur lesquelles les soignants peuvent travailler.
Contagion délirante et mélancolie dans la paranoïa
décembre 2019 SANTE MENTALE n°243p.67-71 Afficher / Masquer
PARANOIA ; DELIRE ; CAS CLINIQUE MANIPULATION Résumé :Le seul délire capable d'opérer par contagion est le délire paranoïaque. L'auteur se propose d'investiguer davantage les mécanismes psychiques permettant cette contagion, et notamment la collusion entre le noyau mélancolique du paranoïaque et les traces de deuil pathologique non résolu chez le "paranoïé". Injonction paradoxale pour créer de la confusion mentale et chocs traumatiques réitérés pour créer de la confusion émotionnelle sont les deux terreaux préparant la survenue de la contagion. Par ailleurs, la contagion délirante ne peut se déployer sans penser la projection à l'extérieur du noyau mélancolique dans la paranoïa, entrainant une cruauté mélancolique ainsi que l'élaboration de mécanismes de défense chez le "paranoïé" pour faire face à une telle violence (idéalisatoin, clivage, projection). Dès lors, le psychisme contagionné entre dans la symbiose délirante, jusqu'à vivre des épisodes de manie, d'illusion hypnotique et de reconstruction de la réalité à partir du délire.
avril 2022 SANTE MENTALE n°267p.26-30 Afficher / Masquer
CLINIQUE ; CONCEPT ; MYTHOMANIE ; DELIRE ; PERCEPTION Résumé :Délire et mythomanie sont deux manifestations cliniques qui, dans la pratique, sont rarement prises l'une pour l'autre, et qui pourtant posent des difficultés losrque l'on essaie d'argumenter leurs différentes. Le délire est généralement une idée strictement solitaire, individuelle, alors que la mythomanie a vocation à être partagée avec les autres. Le délire se contruit à partir de la projection, ce qui a comme conséquence que ce qui met le sujet en dehors de la réalité est vécu par lui comme venant du monde extérieur, alors que, dans la mythomanie, c'est bien le sujet qui construit et transmet au monde extérieur un récit qui le situe en dehors de la réalité. Ainsi, le sujet mythomane est davantage aux prises avec des péroccupations concernant son organisation narcissique et son identité. Une autre notion relative à ces questions, la cofabulation, est également présentée. [résumé auteur-éditeur]