Résumé :Depuis 1992 et l'avènement du diplôme d'infirmier polyvalent, se pose la question de la création d'une filière spécifique en psychiatrie. Il semble important de se demander quels pourraient être les enjeux de cette filière.
- p. 13 : La question éthique se pose dans chaque situation clinique
- p. 14 : Quelle éthique du soin pour les pathologies mentales ?
- p. 18 : Atelier vidéo et éthique en santé mentale
- p. 21 : Quelle éthique pour la folie ?
- p. 24 : Pour une éthique de l'engagement infirmier en psychiatrie
- p. 27 : Pédopsychiatrie, le bisou en question
- p. 30 : De la politique au soin, singulier en psychiatrie, la place de l'éthique
La psychiatrie n'échappe pas au mouvement actuel : en dehors de l'éthique point de salut ! Nous assistons à la multiplication de comités, d'espaces éthiques, de colloques et séminaires sur ce thème.
Soignants et philosophes se croisent, débattent et se rencontrent. Néanmoins, s'il est une vertu utile au soignant dans le secteur de la psychiatrie, c'est la prudence, aussi soyons donc prudents vis-à-vis de ce phénomène.
Comme disait le poète : « Ce n'est pas le rince-doigts qui fait les mains propres ni le baisemain qui fait la tendresse. »1 Par analogie, ce ne sont pas les groupes d'éthique qui font le sujet éthique.
Résumé :La réflexion éthique est une aide à la fonction de soignant et d'acteur politique qu'exercent les "psy"
La position de sujet éthique prend racine dans l'engagement, l'acte de résistance permet au soignant de ne pas se laisser porter par le discours dominant, mais plutôt d'être un sujet singulier respectant la singularité de l'autre.
Résumé :Miguel est philosophe et psychanalyste, il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages.
Né en Argentine, il a milité pour la guérilla guévariste. Il est engagé, entre autres, dans les laboratoires sociaux et dans le collectif "Malgré tout".
Entretien.
Résumé :Sommaire du Dossier :
- p. 13 : L'engagement, la dignité, la connaissance des autres
- p. 14 : De l'engagement
- p. 17 : Penser l'homme selon toutes ses facettes
- p. 21 : La sincérité dans les soins
- p. 25 : De la dignité du fou
- p. 30 : Soin en psychiatrie et connaissances, de l'utlité de l'inutile
- p. 34 : Eléments de bilbiographie
La philosophie et la psychiatrie, ou "médecine de l'âme", entretiennent des liens étroits.
La philosophie est même considérée par cetrains comme une "thérapie de l'âme" mais ce n'est pas sur ce cheminque nous voulons snou engager.
Notre conception du soin en psychiatrie est fondée sur une approche du sujet souffrant, elle ne se réduit pas à l'éradication de symptômes, nous avons la conviction que la psychiatrie est une discipline à la fois clinique et politique.
Résumé :Quelles sont les connaissances nécessaires pour soigner en psychiatrie ?
La philosophie est une alliée précieuse pour le soignant, elle lui permet de se mettre à distance de son activité, afin de pouvoir soutenir sa pensée.
Platon, Pierre Hadot et Martin Heidegger accompagnent ce cheminement pour devenir des « spécialistes de tout ».
Résumé :C'est à partir de l'éthique que se fonde le soin, une éthique « une » et a-corporatiste. Pour le soignant, la clinique est en référence au malade et non à une profession, condition sine qua non pour ne pas perdre le sens du soin. L'informel nous convoque du côté de ce qui échappe, de ce qui est ontologique chez l'être humain, mais peut-on pour autant en faire une exclusivité infirmière ?
Résumé :Les courants théoriques psychiatriques sont à la fois une manière de penser le soin pour soutenir la clinique et une idée de l'homme. Ils nous disent aussi quelque chose de la façon dont une société traite ses fous. Pour les infirmiers exerçant en psychiatrie, le choix d'un modèle est d'autant plus compliqué que ces derniers sont coincés entre deux disciplines, la psychiatrie et les soins infirmiers. Cette problématique nous permet de mettre l'accent sur l'essence d'un courant et les dérives possibles.
Résumé :Sommaire :
- Je pense donc je suis soignant (p.11)
- Dualisme et malaise dans la psychiatrie (p.12-15)
- Psychanalyse et prise en charge thérapeutique des schizophrénies (p.16-20)
- Psychothérapie institutionnelle, soigner le spatients et les lieux (p.21-24)
- Les traitements médicamenteux, de la chlorpromazine aux nouvelles molécules (p. 25-29)
- Des thérapies de choc aux nouvelles techniques de neuromudulation (p. 30-33
- Etre infirmier en psychiatrie, à quel courant théorique se référer ? (p. 34)
- Eléments de bibliographie ( p 38)
Résumé :Le soin en psychiatrie est du domaine du complexe : il met ou tente de mettre en relation de soin des sujets malades avec des sujets soignants. S'il doit permettre aux différentes subjectivités de s'exprimer, il n'en reste pas moins vrai qu'il se déroule dans un cadre singulier, l'institution de soins. Il existe un contrat implicite : "Tu viens déposer la souffrance et je te viens en aide" . Mais comment prodiguer cette aide ?