Résumé :Dans une société où le vieillissement de la population est de plus en plus marqué, on a découvert un problème de santé publique majeur concernant les professionnels travaillant avec les personnes âgées : les douleurs dorsales.
Pour essayer de pallier à ce problème, des campagnes de préventions ont été mises en place, des formations professionnelles sont proposées aux soignants devant pratiquer des manutentions manuelles de malades et des aides mécaniques sont mises à disposition dans les structures pour limiter ces douleurs. Celles-ci peuvent entraîner des troubles musculo-squelettiques, des arrêts du travail ou des arrêts maladies plus ou moins long ce qui d’un point de vu organisationnel peut mettre en péril le travail d’équipe, la prise en charge des résidents peut donc avoir des retentissements sur la vie professionnel et personnel de chaque membres de l’équipe.
Ce travail de recherche essaIe de mettre en évidence les facteurs plausibles de ces maux de dos. Il tente aussi de mettre en avant quelques pistes de réflexions pour pallier à ce problème de santé publique.
Le travail d’équipe, l’organisation du travail, la manutention et les troubles musculo-squelettiques sont des concepts qui ont été plus élargis pour pouvoir mieux comprendre l’objet de l’enquête de terrain qui a été effectuée auprès d’une infirmière diplômée d’état et d’une aide soignante travaillant en maisons de retraites, d’une cadre infirmière d’une maison de retraite et d’un cadré kinésithérapeute. Les réponses que ces professionnels ont données m’ont permises d’élaborer des pistes de réflexions face à ce problème de santé que je trouve important de mettre en avant pour améliorer la qualité de vie des soignants et la prise en charge des résidents en maison de retraite.
Résumé :Une amputation suite à un accident a toujours des conséquences physiques, psychologiques et sociales pour le patient et provoque une énorme souffrance. L’objectif de notre étude est de montrer l’importance du deuxième temps infirmier après l’annonce de la décision thérapeutique afin que le patient l’accepte plus facilement et soit un véritable acteur de son projet de soins.[...]
Nous avons rencontré des personnes ayant subi une amputation ainsi que des infirmières. L’objectif était d’identifier les besoins des patients et des soignants lors des premiers temps de l’hospitalisation et d’identifier les ressources des infirmières pour répondre aux patients afin de les aider. Pour cela, nous avons rédigé un questionnaire que nous avons présenté à des infirmières dans un service de rééducation vasculaire et dans un service de chirurgie de la main.[...] « En quoi l’infirmière joue-t-elle un rôle dans la mise en place d’alternatives aux traitements médicamenteux pour la prise en charge de la douleur chez des patients ayant subi une amputation accidentelle ? »
Résumé :L’équipe est une méthode de travail particulière et répandue qui a fait ses preuves. C’est aussi un équilibre fragile. L’observation des équipes de soins durant mes stages m’a permis de prêter attention à différentes atmosphères de services qui pourraient avoir une implication dans les soins.
Il m’a paru intéressant d’observer de plus près la corrélation entre la cohésion de l’équipe soignante et la qualité des soins prodigués au patient dans les services hospitalier.
Au regard des quatre enquêtes faites auprès d’infirmières de différents services, j’ai pu mettre en avant à quel point la cohésion est importante pour les soignants, surtout ceux souffrant de relations de travail difficiles. Les entretiens étaient basés sur un questionnaire de dix huit questions ouvertes.
Les résultats mettent en évidence une réelle adéquation dans la majorité des cas entre l’hypothèse et les réponses des professionnels. Une corrélation entre la cohésion de l’équipe soignante, l’impact que cette dernière à sur les professionnels de santé et la qualité des soins prodigués au patient est ainsi démontrée. On peut noter que c’est l’aspect relationnel mis en cause, ainsi que l’aspect technique et celui de la performance dans la réalisation des soins. Il est aussi important de souligner que si la cohésion d’équipe à le pouvoir d’enrichir celle-ci, elle peut lui être dommageable lorsqu’elle est poussée à l’extrême.
Pour conclure, c’est la notion du sens de notre profession, notre engagement, qui apparaît être la meilleure solution pour maintenir la cohésion de l’équipe de soins. Lorsqu’il y a perte de sens dans les soins que l’on donne, pour plusieurs raisons possibles, comme celle d’une équipe fragile, il y a possibilité que les soignants ressentent un mal-être au travail. Et ce sentiment ressenti par le soignant pourra influencer la relation soignant-soigné.
Résumé :Une assistante maternelle en cours de VAE EJE témoigne des étapes nécessaires à la création d’une maison d’assistants maternels (MAM). La mise en projet s’avère longue, notamment pour trouver des financements et des locaux adaptés aux besoins des tout-petits. Une fois lancée, la bonne organisation de la MAM doit être assurée par des échanges et la mutualisation des expériences.
Résumé :Diriger une structure d’accueil de jeunes enfants suppose que chaque jour, celui qui endosse cette responsabilité accepte la diversité des tâches, mais aussi la gestion des postures affectives, au regard de ses propres motivations. Il s’agit de fédérer une équipe, construire une entité cohérente sur laquelle s’appuyer, à partir de valeurs, dont les membres s’enrichissent mutuellement.
Résumé :Sommaire :
- Manager son équipe au quotidien
- Responsabilités tous azimuts des directeurs d'EAJE
- Diriger une structure Petite Enfance, construire un projet avec l'équipe éducative et trouver sa place de manageur.
Résumé :La flamme olympique s’est éteinte l’été dernier : durant plusieurs semaines, nous avons pu mesurer combien l’effort et la détermination permettent de se dépasser. La symbolique du message pourrait être aisément reprise par les politiques européennes en cette période où, plus que jamais, il faut maintenir la barre et permettre la continuité des services. Lorsque le soleil est au beau fixe, rien de plus aisé que de fournir un effort, mais lorsque le temps se gâte et que les conditions environnantes se ternissent, comment développer l’envie de réussir, d’accomplir sa tâche ? Comment demander plus alors que le spectre du moins plane comme un nuage de fumée ? La clé de voûte de cette réussite réside dans la motivation. Celle des sportifs de haut niveau ou de nos équipes répond aux mêmes règles et développe les mêmes interrogations. Entretenir la motivation s’avère être un des outils fondamentaux à la réussite de nos missions et une compétence que chaque manager doit s’approprier.
Résumé :L’univers carcéral est particulier et sa réalité nous échappe, tant nous en sommes éloignés. Les détenus, souvent issus de milieux peu favorisés, se retrouvent dans des situations d’exclusion et de précarité qui ne favorise pas leur état de santé. La vocation des prisons n’est pas de soigner mais de priver de liberté et on peut se demander « dans quelles mesures, l’infirmier travaillant en milieu carcéral, peut-il construire une relation
d’aide avec un patient détenu ? ». Afin de répondre à ce sujet, un premier volet théorique définit l’univers carcéral et ses règles, ainsi que ses occupants et leurs droits à la santé. Le cadre légal permettant d’introduire les soins en prison est présenté dans ce travail. Notamment la loi du 18 janvier 1994 qui a pour objectif d’assurer une continuité des soins équivalente entre détenus et populations « libres ». Puis, l’analyse d’une enquête de terrain effectuée auprès de quatre professionnels infirmiers permet de comprendre comment s’organisent leurs pratiques dans cet univers singulier. L’infirmier doit chercher à créer une relation de soin bienveillante avec les détenus, qui respecte la personne et ses droits fondamentaux. Cependant, il doit aussi respecter les règles d’exercice de sa pratique professionnelle et connaître ses propres limites personnelles.
Enfin, la confrontation des contenus théoriques avec l’enquête de terrain met en relief la dynamique de l’exercice professionnel infirmier en milieu carcéral. C'est-à-dire que les infirmiers doivent travailler avec tous les professionnels qui interviennent en prison afin d’ouvrir leurs opinions et de penser les prises en charges. En travaillant à plusieurs l’expérience et le travail s’enrichissent, au bénéfice du patient et des professionnels. C’est sur une perpétuelle remise en cause des pratiques que repose le travail de l’infirmier.
Résumé :Accompagner les patients lorsque leur vie touche à son terme, fait partie du
quotidien de l’infirmière en soins palliatifs. De nombreuses réflexions se portent sur la problématique liée à la posture professionnelle des soignants pour la prise en charge des personnes en fin de vie. Ce travail se propose d’analyser la collaboration et le soutien d’une équipe mobile des soins palliatifs, auprès des soignantes en difficultés. Cette enquête était sur la cohésion des équipes pluridisciplinaires, qui m’ont amené à réfléchir sur : Est-que les équipes mobiles des soins palliatifs apportent un soutien et une aide complémentaire, auprès des équipes soignantes,
pour les prises en charges difficiles. Les données recueillies, lors de mes entretiens reflètent, que les deux infirmières travaillant en service d’oncologies, apprécient se soutien et l’aide des équipes mobiles des soins palliatifs. Elles amènent également, un accompagnement et une réflexion sur des situations difficiles de prise en charge, afin que les soignants arrivent mieux à situer leur projet de soins des patients.
Néanmoins, les équipes mobiles des soins palliatifs ont quelques fois, du mal à trouver leur place dans les équipes soignantes. Car elles ne veulent pas d’aide, et sont dans des positions défensives, donc les équipes mobiles de soins palliatifs n’arrivent pas à communiquer, et se sentent dans l’incapacité de les aider. Cette expérience, assez nouvelle, m’a permis de comparer ces collaborations entre les deux équipes, et m’a enrichi sur les connaissances pour accompagner un patient en soins palliatifs.