Résumé :Le monoxyde d'azote (NO) est un gaz médical indiqué dans la détresse respiratoire hypoxémiante, associée à des signes d'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP), chez le nouveau-né d'âge gestationnel supérieur à 34 semaines, pour améliorer l'oxygénation et éviter le recours à l'oxygénation par circulation extracorporelle. Il est conditionné en bouteille et administré par ventilation mécanique après dilution dans un mélange air/oxygène. Les fournisseurs de gaz proposent un équipement d'administration sécurisée du NO qui permettrait un contrôle plus précis des quantités inspirées, une surveillance des produits de dégradation et une consommation de gaz optimisée, avec des économies potentielles à la clé. Deux fournisseurs au moins présentent désormais des offres complètes, comportant le gaz et l'équipement d'administration. Une procédure de mise en concurrence a été lancée, après le recensement précis du besoin hospitalier. L'objectif de l'étude présentée ici est de retracer les différentes étapes de l'analyse d'une offre globale "gaz + équipement", sécurisant l'administration de ce gaz onéreux et permettant de faire évoluer la pratique médicale conformément aux besoins exprimés par les utilisateurs.
Résumé :K. Yakouben envisage le recueil du consentement, s'agissant d'un patient mineur, en mettant l'accent sur deux situations particulières fréquemment rencontrées en onco-hématologie pédiatrique : d'une part la participation de l'enfant malade à un protocole de recherche clinique; d'autre part la situation de l'enfant bien portant susceptible de faire un don de moelle intrafamilial.
Résumé :L'article L. 235-1 du code de la route réprime l'usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants par le conducteur d'un véhicule automobile, parmi lesquelles le cannabis. L'usage est prouvé par la mesure de la concentration sanguine en delta-tetrahydrocannabinol (THC), principe actif du cannabis. Cette mesure doit satisafire à des exigences de technique mise en oeuvre et de performance analytique (seuil minimum d détection) ; elle ne concerne, selon le règlement, que le seul THC. Pourtant, en pratique, l'expert peut réaliser des performances analytiques supérieures aux exigences et ainsi détecter, doser et porter à la connaissance du juge une concentration en THC alors qu'elle est inférieure au seuil minimum exigé.
Résumé :Analyse de l'application aux affaires en cours de la nouvelle jurisprudence de la Cour de cassation (3 juin 2010) : le non-respect du devoir d'information cause à celui auquel l'information était légalement due, un préjudice que le juge ne peut laisser sans réparation.
Résumé :Les experts judiciaires sont soumis à une procédure disciplinaire qui apprécie très largement des fautes, et doit respecter les règles du procès équitable de l'article 6-1 CEDH.
Résumé :Pourquoi l'immense majorité des experts financiers de la planète ont-ils été incapables d'anticiper le désastre qui menaçait l'économie américaine en 2008 ?
Résumé :84 expertises psychiatriques et psychologiques n'ont pas empêché le procès d'Outreau d'occasionner un fiasco judiciaire. Quelle est la part de responsabilité des experts ? Comment ont-ils travaillé ? Des leçons ont-elles été tirées ?
Résumé :La relation entre le médecin et le patient a beaucoup évolué. Certaines personnes atteintes de maladies chroniques sont devenues de véritables partenaires avec lesquels le processus de soins est construit. Ce sont les patients experts. C'est avec eux aussi qu'est élaboré et mise en place l'éducation thérapeutique.