- Pour une meilleure prise en charge des personnes transgenres (avant-propos) ; p. 21
- Pourquoi (et comment) penser le soin au-delà de la sexuation des corps ; p. 22-24
- Sociologie des transidentités ; p. 25-27
- La santé des mineurs trans en France ; p. 28-30
- Familles et transitions ; p. 31-34
- Spécificités et non-spécificités de l'accompagnement des personnes transgenres et/ou en questionnement ; p. 35-38
- Les personnes transgenres face aux soins ; p. 39-43
- Cadre juridique de la prise en charge des personnes trans ; p. 44-45
Résumé :La recherche de l’alliance thérapeutique est précieuse et incontournable pour chaque professionnel engagé dans le soin en psychiatrie. Une fois la confiance du patient obtenue, le chemin de l’accompagnement s’ouvre, l’itinéraire du soin s’éclaircit et le projet de soins peut se construire. Il faut compter sur le temps pour obtenir l’alliance thérapeutique, qui s’établit dans des moments clés de la prise en charge. Résumé auteur-éditeur
Résumé :Les pathologies psychiatriques s’expriment massivement par le corps. Comment fait-il signe ? Différents outils théoriques peuvent être mobilisés et diverses approches thérapeutiques engagées. Par ailleurs, la question du corps en psychiatrie ne se limite pas à celui du patient. Quelle place pour le corps du soignant dans la dynamique de soin ? Qu’il s’agisse de contenir et d’apaiser dans l’urgence ou de proposer des soins psychocorporels réguliers, comment fixer un cadre thérapeutique permettant au patient de retrouver un ancrage perdu et bouleversé ? (avant-propos)
Sommaire :
- Le corps, premier acteur de la vie psychique ; p. 22-25
- Enjeux du lien corps/psyché en psychiatrie ; p. 26-31
- Agitation : toucher à distance pour apaiser ; p. 32-35
- Le toucher sécurisant face à l’agitation ; p. 36-41
- De « l’usage » du corps du soignant dans la rencontre ; p. 42-46
- Un massage des mains ? Pour quoi faire ? ; p. 48-53
- Anorexie : « Je veux juste sentir les os sur moi… » ; p. 54-59
- Corps, trauma et régulation des émotions ; p. 60-64
- Médiation jeu vidéo : le corps absent ? p. 66-71
- Le corps, porte-parole de l’expérience de soi ; p. 72-76
- Pour en savoir plus ; p. 78-79
Résumé :Les infirmiers en psychiatrie et santé mentale se transforment dans leur relation avec les patients. A partir des résultats d’enquêtes qualitatives et quantitatives menées dans le cadre d’une thèse en sciences de l’éducation, cet article montre tout d’abord en quoi les comportements des infirmiers en psychiatrie peuvent être qualifiés de plutôt reliants ou déliants avec les patients. Puis il met en lumière l’inscription de ces comportements dans une possible trajectoire de transformations liée à des stades de développement professionnel mais aussi à des parcours de professionnalisation tacites inscrits dans un paradigme biomédical. Enfin, il ouvre une réflexion sur la possible vulnérabilisation des infirmiers nouveaux en psychiatrie par ce parcours mais aussi, sur les possibilités de l’apprentissage de la reliance au patient, concept d’une relation en actes. Résumé de l'auteur-éditeur
Résumé :Jordan, 25 ans, porteur d’autisme, réside dans un foyer d’accueil médicalisé. Une séance au dojo est l’occasion d’observer finement son comportement, ses réactions, et ses liens aux autres. Avec patience et attention, les petits détails sont relevés pour dresser un portrait clinique et nourrir la rencontre. Résumé de l'auteur-éditeur
Résumé :Dans un environnement où sont possibles des restrictions de libertés individuelles et la mise en place de règlements, les professionnels de la psychiatrie doivent être formés à la législation. Partant du principe que ce cadre juridique est une chance tant pour les usagers que pour les soignants, deux formateurs ont identifié quelques principes pour proposer des formations dynamiques, qui conduisent les stagiaires à évoluer. Ils s'appuient en particulier sur une vision socioconstructiviste et une pédagogie ludique. Résumé de l'auteur-éditeur
Résumé :La notion d'approche d'une personne en état d'agitation implique d'emblée un "aller vers l'autre en souffrance aiguë". Les sujets en phase d'agitation expriment un désarroi, une colère, une angoisse massive dont on ne connaît pas toujours (voire jamais) le sens. Le patient ne parvient pas à utiliser un autre mode d'expression que l'agitation, il est débordé. Il s'agit pour le soignant de se proposer comme contenant. Le soignant devient alors le lieu de projection des angoisses du patient. Qu'en faisons-nous ? Quelle place pour le vécu corporel du soignant dans le soin du patient agité ? La distance relationnelle, les ponts d'échanges seront des concepts incontournables pour créer un espace relationnel suffisamment sécurisant et aboutir à l'apaisement du sujet. Dès lors, l'approche par le toucher sera peut-être possible. C'est à partir du vécu corporel du soignant du corps de l'autre, que l'apaisement sera contenant. Résumé de l'auteur-éditeur
Résumé :Le toucher émotionnel, tel le massage des mains, est un soin infirmier. D'un point de vue neurobiologique ses effets sont de mieux en mieux documentés et portent aussi bien sur les biomarqueurs de stress que sur l'activation des zones cérébrales en lien avec les interactions sociales et les émotions. Ce soin permet notamment de rétablir une certaine horozontalité relationnelle entre professionnels et bénéficiaires. Chez les personnes vivant avec la démence et manifestant de l'agitation, le massage des mains est une occasion privilégiée de soin centré sur la personne qui s'appuie sur les ressources émotionnelles du bénéficiaire. Toucher vaut parfois mieux que parler pour accompagner la souffrance. Ainsi, réinvestir le corps quand l'agitation se manifeste peut permettre de soulager l'anxiété. Il est donc nécessaire de le faire dans un cadre de soin rassurant discuté en équipe pour limiter le risque d'intrusion. Mais toucher signifie aussi être touché, et le soignant doit lui aussi faire face à ses propres émotions dans cette pratique qui nécessite un réel engagement personnel. Résumé de l'auteur-éditeur
- Des projets d’accompagnement spécifiques des personnes atteintes de Parkinson (avant-propos) ; p. 9
- La maladie de Parkinson ; p. 10-12
- La posture du soignant face aux difficultés de marche chez un résident atteint de Parkinson ; p. 13-15
- Activité physique adaptée et Parkinson ; p. 16-17
Résumé :En psychiatrie, les dimensions des soins informels occupent une place significative dans le travail infirmier et soignant. Une recherche en soins a identifié dans ses résultats les éléments préalables, intentionnels, qui facilitent, quand ils ne le conditionnent pas, les dimensions relationnelles favorables à une rencontre lors des soins en hospitalisation temps plein. Aller à la rencontre apparaît comme un moment organisateur du soin en psychiatrie ouvrant sur une double temporalité, le temps de la rencontre et celui du projet de soins. Résumé de l'auteur-éditeur