- Les addictions, des pathologies complexes en constante évolution Page 10-14
- Des facteurs de vulnérabilité et des soins spécifiques aux femmes face aux addictions Page 15-19
- Conduites addictives chez les adolescents, les nouvelles tendances Page 20-25
- Les addictions chez le sujet âgé : regard d'une IPA exerçant en EMPSA Page 26-28
- Accordage en addictologie, récit d'une expérience musicale partagée Page 29-32
- Dénormaliser le tabagisme, un enjeu de santé publique dans la société mais aussi à l'hôpital Page 33-36
- Les addictions alimentaires Page 37-42
Addictions : quand suspecter un trouble bipolaire ?
décembre 2017 SANTE MENTALE n°223p.26-31 Afficher / Masquer
ADDICTION ; TROUBLE BIPOLAIRE ; COMORBIDITE ; DEPISTAGE ; DIAGNOSTIC ; EVALUATION ; PREVENTION ; TROUBLE DE L'HUMEUR Résumé :Si le diagnostic de troubles addictifs est relativement facile à poser, celui de trouble bipolaire est beaucoup plus délicat. Le délai moyen de diagnostic est actuellement d'environ 8 ans, et peut atteindre 10 à 15 ans en cas de comorbidité. L'enjeu du dépistage et de la prise en charge des patients comorbides est la prévention des complications irréversibles des troubles. L'auteur déploie la démarche diagnostique, qui, au fil d'entretiens et nourrie d'observations cliniques, doit s'intéresser notamment à l'histoire familiale du patient, à son propre parcours de vie (scolarité, relations aux autres, parcours professionnel, judiciaire, médical...), à ses comportements addictifs et aux symptômes psychiatriques et psychologiques.
Résumé auteur-éditeur
ANOREXIE ; TROUBLE DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE ; TROUBLE DE LA PERSONNALITE ; COMORBIDITE Résumé :La comorbidité avec un trouble bordeline chez un patient souffrant de troubles des conduites alimentaires (TCA) n'est pas rare. Cliniquement, elle se traduit par une instabilité chronique dans divers domaines ; relations interpersonnelles, image de soi, émotions, humeurs, passages à l'acte. Les prises en charge s'appuient essentiellement sur un cadre thérapeutique contenant et sécurisant. Un contrat de soins peut être instaureé, intégrant la diminution des comportements impulsifs nocifs, alimentaires ou auto-agressifs. La thérapie dialectique comportementale s'adresse particulièrement aux patients bordeline en termes de prévention du risque suicidaire. Résumé auteur-éditeur. Disponible sur www.em-premium.com
Bronchopneumopathie chronique obstructive et musicothérapie
avril 2023 REVUE DE L'INFIRMIERE 29043-45 Afficher / Masquer
BRONCHO-PNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE - BPCO ; COMORBIDITE ; MUSICOTHERAPIE ; SOIN DE SUPPORT ; RECHERCHE CLINIQUE Résumé :Maladie pulmonaire aux comorbidités invalidantes, la bronchopneumopathie chronique obstructive peut bénéficier de dispositifs de musicothérapie efficaces sur l’anxiété, la dyspnée, la dépression et la qualité de vie. Cette thérapie complémentaire de support simple à mettre en place, en hospitalisation comme à domicile, permet au patient de s’approprier cet autosoin. Résumé auteur-éditeur
avril 2019 SANTE MENTALE n°237p.52-57 Afficher / Masquer
DROGUE ; ADOLESCENT ; COMORBIDITE ; COMPLICATION ; COGNITION Résumé :L'adolescence est une période de maturation cérébrale sous-tendue par de multiples mécanismes. Durant cette période, le cerveau apparaît particulièrement sensible à l'environnement et la consommation de cannabis est susceptible d'entraîner des perturbations durables, persistant au-delà de la période de consommation, sur le plan cognitif, psychotique et addictif. Plusieurs facteurs modulent le risque de telles complications (comme la dose, la durée, la proportion de TetraHydroCannabinol, THC, et une vulnérabilité individuelle) mais une consommation à cet âge est en soi un facteur de risque majeur. Les données actuelles incitent à diffuser une information objective aux jeunes, pour prévenir et limiter les consommations précoces.
avril 2019 SANTE MENTALE n°237p.24-29 Afficher / Masquer
SCHIZOPHRENIE ; DROGUE ; COMORBIDITE ; ENTRETIEN ; PSYCHOPATHOLOGIE Résumé :Le débat actuel concernant la législationdu cannabis nécessite de réaliser un état des lieux concernant son lien avec la schizophrénie. L'usage du cannabis augmente le risque par trois environ de transition vers un trouble psychotique. Cette probabilité est encore accrue par une grande fréquence d'utilisation, un dosage élevé en delta-9-tétrahydrocannabinol, et un jeune âge de début de consommation. Le cannabis participerait à la diathèse de la schizophrénie en se comportant comme un facteur de risque environnemental chez des personnes vulbérables. Sa consommation chez les patients souffrant d'une schizophrénie grève considérablement le pronostic fonctionnel et clinique, et cette prise en charge constitue un véritable challenge pour les soignants. Il est donc nécessaire de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques. L'utilisation du cannabidiol commence ainsi à être étudiée dans cette population.
Cannabis et schizophrénie : quelles prises en charge ?
avril 2019 SANTE MENTALE n°237p.36-43 Afficher / Masquer
SCHIZOPHRENIE ; DROGUE ; COMORBIDITE ; PRISE EN CHARGE ; DEPENDANCE ; MOTIVATION Résumé :La prise en charge optimale des patients souffrant de schizophrénie avec des troubles liés à l'usage de cannabis est dite intégrée. Elle est caractérisée par la prise en charge simultanée des troubles psychotiques et des addictions, dans l'idéal associant traitements antipsychotiques de deuxième génération, approches motivationnelles, évaluation et traitement systématique de la dépendance au tabac. Il est important de tenir compte de la sévérité des troubles cognitifs, et de l'observance faible des patients à double diagnostic. Le développement des équipes de liaison et de soins en addictologie (Elsa), avec des soignants compétents en psychiatrie et addictologie, améliore les prises en charge.
avril 2019 SANTE MENTALE n°237p.44-51 Afficher / Masquer
PSYCHOSE ; ENTRETIEN ; PSYCHOTHERAPIE ; DROGUE ; COMORBIDITE ; PRISE EN CHARGE Résumé :Après un rappel de la littérature sur les effets de la consommation de cannabis et notamment ses liens avec les troubles psychotiques, cet article expose les grands principes de prise en charge intégrée pour les adolescents et jeunes adultes souffrant de troubles concomitants. Il présente un modèle d'intervention développé à la Clinique des jeunes adultes psychotiques du département de psychiatrie du CHUM de Montréal.
novembre 2018 SANTE MENTALE n°232p.34-39 Afficher / Masquer
PSYCHOSE ; REPRESENTATION ; TROUBLE DU COMPORTEMENT ; COMORBIDITE ; VIEILLISSEMENT Résumé :Le mot perspective, accolé à celui de cliniques, ouvre à des interprétations épistémiques, historique, institutionnelle et politique. Le mot s'applique d'abord aux patients : quel est leur futur en termes psychopathologiques, un des déterminants de leur qualité et espérance de vie, de leur destinée. Cette approche recouvre des réalités multiples selon la profondeur du champ d'étude, l'évolution, le milieu environnant. L'accompagnement de ces patients y compris au quotidien conduit à des réflexions d'ordre clinique, éthique et thérapeutique.