Résumé :Faciliter la conversion d'un bagage théorique en aptitudes pratiques, en glanant au passage un savoir-être avec le patient, c'est ce que permet le programme The Move. Ce programme innovant d'enseignement par simulation fait appel au mime et aux cinq sens ; il est utilisé pour apprendre la sémiologie neurologique aux étudiants en médecine. Si The Move s'adresse initialement aux étudiants en neurologie, son principe même peut s'adapter à toute spécialité et peut convenir en formation paramédicale.
Résumé :Communiquer et savoir conduire une relation dans un contexte de soins. Inscrite dans le référentiel de formation des étudiants en soins infirmiers depuis 2009, cette compétence nécessite de travailler sur sa posture, sa communication ou son adaptabilité.
Résumé :Depuis quelques années, les neuroscientifiques produisent de nombreuses études qui modifient fondamentalement la connaissance que nous avions du fonctionnement du cerveau humain. Ces études, désormais largement connues du grand public, ont des implications dans des domaines tels que l’éducation, la communication ou la prise en charge de certaines pathologies. Au regard des découvertes récentes concernant les modes de communication, il apparaît évident d’intégrer ces données au champ d’exercice des professionnels de santé, et particulièrement celui des infirmières, tant certaines applications intéressent très directement leur exercice quotidien, bouleversant parfois des certitudes transmises depuis des décennies. Ce dossier a pour objectif d’éclairer sur les applications directes des découvertes récentes en neurosciences et en psychologie sociale pour l’exercice infirmier.
Sommaire du dossier :
- Dans les arcanes du système nerveux - p.42
- Communication : soigner sa relation au patient - p.45
- Ces études qui font de nous de meilleurs soignants - p.48
- Soins douloureux, mieux vaut ne pas avertir le patient - p.52
- Apprentissages : une panoplie d'outils à développer - p.55
Résumé :La neurologie est souvent considérée comme difficile par les étudiants et les jeunes médecins, mais aussi par les paramédicaux. Or, la peur de cette discipline, ou neurophobie, a des conséquences sur les soignants comme sur les patients.
Le terme de neurophobie a été introduit en 1994 par Josefowicz. Celle-ci est alors définie comme une peur de la discipline neurologique par les étudiants, liée au fait que les neurosciences et l’examen clinique neurologique sont perçus comme complexes. Par ailleurs, les étudiants décrivent une difficulté à appliquer les connaissances théoriques acquises à une situation clinique. [auteur]